Bonjour à tous!
Nous profitons pour vous souhaiter une bonne fête de Pourim, que ce jour saint nous donne le mérite de nous rapprocher d’Hachem et de Ses Tsadikims véritables tel que Rabbi Nahman.
Lors de Pourim plusieurs mitsvotes sont obligatoires:
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Lecture de la Méguilat Esther, afin de revivre le miracle de Pourim, nous écoutons la lecture de la Méguila deux fois : la veille de fête après la tombée de la nuit, puis le lendemain en journée. Pendant toute la lecture nous devons rester silencieux. Et pour effacer le souvenir d’Haman, il faut faire du bruit dès que son nom est prononcé (en tapant du pied ou en agitant des crécelles… coutume respectée scrupuleusement par les enfants !)
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Michloar Manot, pour nous rappeler l’unité du peuple juif, et l’importance d’exprimer amour et fraternité envers notre prochain, nous avons l’obligation d’offrir à nos amis des présents. Ils doivent être composés d’au moins deux sortes d’aliments prêts à être consommés (gâteaux, boissons, fruits, etc.), et envoyés à au moins une personne juive (à plusieurs personnes de préférence pour amplifier la Mitsva!). Les hommes devront envoyer aux hommes, et les femmes aux femmes (les enfants font souvent de bons messagers…)
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Le Michté, la fête de Pourim est célébrée avec une joie indescriptible : autour d’un repas spécial, en buvant du vin et dans une ambiance extrêmement joyeuse, tant pour les parents que pour les enfants ! Idéalement, on commence le repas 1h30 avant le coucher du soleil et si c’est un vendredi, 1h30 avant la mi-journée.
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Matanot Laévyonim, chaque juif a le devoir (Mitsva) de faire un don à 2 pauvres à l’occasion de Pourim. Ce commandement divin est appelé « Matanot Laevyonim ». Cette somme d’argent doit être remise aux nécessiteux le jour-même de la fête. Particulièrement ce jour, c’est une obligation de soutenir les personnes nécessiteuses et rappeler ainsi à nos enfants l’importance de réjouir le coeur des pauvres! Il faut donner de l’argent ou de la nourriture à au moins deux pauvres (davantage si possible), après la lecture de la Méguila. En cas d’impossibilité, on pourra mettre de l’argent dans une boite de Tsédaka dédiée.
Il n’y a pas de somme fixe à la Mitsva de Matanot Laevionim, car selon le Din, il est suffisant de donner une Perouta, ce qui correspond à la plus petite pièce de monnaie en vigueur dans le pays (En Israël, une pièce de 5 Agourot. En France, une pièce de 1 centime d’Euros).Cependant, comme nous l’avons déjà précisé, il est préférable d’augmenter les Matanot Laevionim plutôt que d’augmenter le contenu du repas de Pourim ou du Mishloa’h Manot (Dans tous les cas, il faut au moins veiller à ce que le nécessiteux puisse accomplir le repas de Pourim avec ce qu’on lui donne). Offrir au moins 1 cadeau (ou de l’argent) à au moins 2 nécessiteux.
Matanot Laevionim a une plus grande importance que Mishloa’h Manot, ou le repas de Pourim.Il est possible de confier l’argent de Matanot Laevionim, à une personne responsable qui le distribuera le jour de Pourim (Centre Breslev) aux personnes qu’elle considère être dans le besoin. Matanot Laevionim n’a pas de limite maximale.
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Zekher Léma’hatsit Hashekel, la coutume du Peuple Juif est que chaque homme, femme et enfant, donne une certaine somme d’argent à la Tsédaka. Nous avons l’habitude de donner de l’argent à la charité ou aux institutions de Torah, en souvenir du demi-Shékel offert au Temple. On peut donner depuis le début du mois d’Adar, et la coutume la plus répandue est de donner le jour du jeûne, avant la prière de Min’ha (en cas d’impossibilité ou d’oubli, on le fera le jour de Pourim).Une personne dont la situation économique est difficile pourra se suffire de donner une pièce d’un demi-euro ou d’un demi-shékèl (nis) selon l’opinion du Rama, et ainsi se contenter de donner la moitié de la pièce unitaire de la monnaie en cours dans le pays où l’on vit. Il est permis de s’acquitter de cette Mitsva par chèque.Il y a une mesure de piété de donner cette somme aussi pour les femmes, les enfants, et même les embryons. On ne peut pas donner le zekher léma’hatsit hashékel avec l’argent du maasser, mais on peut le donner avec l’argent du maasser pour les femmes, enfants et embryons.Il faut donner la valeur véritable du Demi-Shékkel qui était donné à l’époque du Beit Hamikdach, c’est-à-dire la valeur de 9 grammes d’argent pur. En 2021, cette somme correspond environ à:
En France : 7 Euros
En Israel : 28 Shekkels
En revanche, pour ceux qui ont les moyens de donner cette petite somme, il convient de donner largement car elle contribue à l’expiation de nos fautes. Selon la plupart des décisionnaires, ce devoir incombe toute personne âgée de 13 ans et plus. Les femmes sont également concernées par ce devoir.
Tous ceux qui souhaitent donner le Zekher Léma’hatsit Hashekel ainsi que Matanot Laévyonim (le Centre Breslev s’engage à distribuer les dons le jour de pourim) peut le faire ici:
(pour les détenteurs de carte bancaire israélienne vous pouvez donner par tel au +972587819670).